Yakisugi

Nos courageux jardiniers affrontent le froid hivernal et poursuivent la construction de la volière monumentale située en contrebas des jardins. Toujours soucieux de préserver l’Homme et la Nature qui l’entoure, ils s’inspirent d’une technique ancestrale originaire du Japon, le Yakisugi (littéralement “cèdre brûlé”) destinée à protéger naturellement le bois constituant le structure de la volière.

À l’origine, ce procédé de brûlage permettait d’augmenter la résistance du bois vis-à-vis des maladies et des intempéries. Il était notamment utilisé pour protéger les habitations nippones lors de tempêtes ou de pluies torrentielles.

Pour la création de la volière, nos jardiniers utilisent du bois de sapin qu’ils brûlent selon la technique traditionnelle du Yakisugi, également appelé Shou Sugi Ban, qui consiste à assembler trois planches en triangle pour former une cheminée. Une fois cette étape réalisée, ils brûlent le bois à l’aide d’un chalumeau. Cette technique vieille comme le monde procure des avantages considérables en termes de longévité et d’entretien du bois et d’innocuité. En effet, lorsqu’on le carbonise, le bois devient plus résistant aux incendies, aux attaques des insectes et des moisissures. D’après les experts, un bois brûlé aurait une durée de vie de 80 à 100 ans. Cette protection naturelle acquise grâce au Yakisugi, évite l’utilisation de traitements chimiques polluants tout en préservant l’intégrité du bois sur la durée et avec des avantages économiques certains. 

En outre, cette technique permet de conserver des possibilités esthétiques variées. Ainsi, ce procédé a déjà été utilisé pour le bois de notre terrasse. Située sous les peupliers, aux beaux jours, elle vous permettra de profiter de la cuisine gastronomique de notre chef Quentin Gallouédec. Vous pourrez également observer le résultat du procédé Shou Sugi Ban lors d’une balade dans le jardin zen du Château de Maubreuil.